Festival des musiques libérées en région Toulousaine
#4 : 24 / 25 / 26 août 2018 @ Mauvaisin (31)
Bienvenue dans cette 4ième édition de La Poutre !
L’énergie ! La Poutre est un festival qui aime l’énergie ; l’énergie on l’aime et on a des histoires avec en même temps ; que ce soit l’énergie de la tempête terrifiante qui avait détruit notre bar pendant un hallucinant concert de HØST dans l’édition 1, l’énergie de l’électricité que Sec avait tellement pompée jusqu'à la faire sauter et finir dans un mémorable concert acoustique dans le n°2, l’énergie des trombes d’eau qui nous ont fait une grosse frayeur en fin de l’édition 2017, mais qui n’ont pas réussies à stopper notre énergie à nous et a nos chers artistes pour un final extraordinaire.
Eh bien l’énergie (entre autres) est encore au rdv cette année ‐ mais en espérant que celle des éléments nous laisse un peu tranquille ‐ et sous de nombreuses formes : celle dégagée lors de l’ouverture du festival avec un incroyable solo vocal de Harsh Noise, celle basée sur l’économie d’elle même avec un orchestre débranché qui se targue de vouloir en limiter l’utilisation pour se concentrer et se reposer sur celle, organique, intrinsèque aux artistes le composant… Je pourrais continuer longtemps comme ça, avec tous les groupes qui se produiront mais je vous conseille d’éplucher la programmation ci-dessous et de vous faire une idée par vous même, de la puissance de l’énergie créative à celle du déferlement sonore en passant par une énergie interne, concentrée, toute méditative toutes les formes y passent et les meilleures…
Je ne puis qu’en finir avec ce délire d’énergie en vous disant que La Poutre est forcément un bon élève citoyen du monde et agit activement à sa manière contre le gaspillage de l’énergie fossile et contre les effets délétères de sa sur-utilisation sur le climat, dont nous pouvons, hélas, en percevoir concrètement les conséquences quotidiennement, en invitant essentiellement des artistes locaux et, bien entendu, non moins talentueux‐ et énerg(et)iques.
"Consommez" local, mélangeons, multiplions, nos énergies organiques, notre bonne humeur et notre amour de toutes les musiques créatives, incroyables et différentes, venez à La Poutre #4 !
-- Heddy
Vous l'avez compris nous sommes un petit festival non subventionné porté à bout de bras par une équipe hyper motivée de bénévoles, bourrés d'énergie donc mais hélas désargentés… Pour cette année nous avons lancé un financement participatif qui nous aidera à investir dans du matériel, rentrer dans nos frais et surtout mieux rémunérer les artistes. Donc aidez nous svp et cliquez sur le lien "Faire un Don" ci-dessous et suivez la procédure, nous vous en remerciont 1000x par avance.
Yann Hagimont (voix, effets)
Solo vocal entre harsh noise et chant khoomeï, 20mn de performance extrème avec juste une voix et un micro, une manière radicale d'ouvrir le festival…
Ecce Homo est un projet de noise/industriel vocal. De nombreux codes du genre sont repris et détournés, comme les "harsh noise walls", les percussions minimalistes, lourdes et lentes de l'industriel, ou le cri sous toutes ses déclinaisons, celui d'Artaud comme celui de Darkthrone. La voix devient un générateur de textures rugueuses, de bruits blancs et un simulateur de distorsions.
Mélanie Buso (flûte), Carla Gaudré (saxo), Pablo Nicoleau, Yohann Rosenthal et Eric Avondo (guitares), Olivia Scemama et Colin Jore (contrebasse), Lucie Laricq (violons, orgue à bouche), Manu Muré (basson), Marion Jo (violon), Sarah Brault (voix)
L’orchestre débranché est un projet ambitieux ancré dans l’actualité. En effet, à l’heure des conflits générés par le colossal problème de l’enfouissement des déchets nucléaires et à la mise au ban des énergies fossiles, il propose une éco-alternative en jouant totalement acoustique. De plus il est géré collectivement telle une coopérative d’activité au fonctionnement participatif, modèle ultime de démocratie et emblème de nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. La musique qu’il propose est éclectique, comme à la radio, et plaira donc autant aux CSP + et ++ qu’aux - voire même double - (les pauvres). Avec ce genre d’initiatives la France devrait retrouver fissa son triple A ou je ne m’y connais pas -- (LL)
>Site
Clémence Lagier (chant, machines) / Valeria Vitrano (chant, effets) / George Storey (contrebasse, effets) / Mathias Bayle (batterie)
[n:u] : Matière organique dite ‹‹ inattendue ›› formée de particules sonores plurielles et répétitives.
L'instrument harmonique du groupe, c'est le groupe. Une expérimentation qui fait sortir de son espace chaque instrument pour jouer les uns avec les autres autour de sons, de mots et images (Vjings). Le groupe [n:u] vient toucher là où le corps puise ses racines en nous menant dans un clair-obscur poétique et bouillonnant.
Nicolas Iarossi (chant, violoncelle) / Arnaud Lemeur (batterie, objets sonores) / Hervé Duret (guitare électrique)
BLANC "IS NOT ONLY ROCK"
Blanc explore l’improvisation et la liberté d’expression.
Blanc fait du Rock avec de la Poésie
Blanc dessine l’illustration musicale et la narration poétique.
Blanc est un objet sonore original et brut.
Blanc tisse un fil entre poésie et acte musical
Blanc aime les mots tion brute
BLANC IS NOT ONLY ROCK
Musique // Blanc sur des textes de Pierre Soletti & Boris Vian
Undude (ambient, électroacoustique) / Nadia Von Foutre (rétro-projecteurs)
Expérimentation. Exploration. Immersion.
Micros, rétroprojecteurs, samplers, bruits, dessins, machines et bidules, eau et lumière, loopers, accessoires, matières diverses… Les sons et les images sont fabriqués/manipulés en direct pour créer des cinéconcerts lo-fi, fragiles et hybrides, des objets sensoriels éphémères.
i.v.r.e.2 et i.v.r.e.1 se rencontrent fin 2016 entre un tas de pneus et un barbelé à double-lames, lors de l'expo collective Crève Hivernale à Toulouse, où plein d'artistes s'activent sur un terrain vague pendant un mois. Undude aime les constellations, Nadia von F. les mixtures de sorcière, ils s'essayent à une première tambouille sonore et visuelle. À partir de là s'est petit à petit construit le projet I.V.R.E.
Intérieur Recto Verso Extérieur / Icare Voulait Rester Enfant / Imagine une Vie Ratée Exotique / I Vanish Randomly Everyday / Ici Vivent les Reines Édentées / Imbibé Violemment de Rhum et d'Ecstasy / Incantation Visuelle et Robots Escamotés / Internationaler Verein der Runden Ecken / Îlot Vacant pour Regards Errants /
Les artistes de la Baraque à Free et ceux de la partie dansée de La Rallonge se rencontrerons pour une série de performances impromptues tout partout là ou s'est possible voire impossible dans le lieu et ses environs.
Avec les danseuses : Nathalie Ancé, Myriam Chave, Virginie Fraisse, Perrine Roussel et Alice Moulis
Vincent Cazenave-Pin (alto) / Olivier Samouillan (alto) / Bastien Mercier (violoncelle) + guest Lucile Gambini
Un trio d'instrumentistes de l'orchestre du Capitole nous font l'honneur de leur présence pour un programme "carte blanche" comprenant compositions personelles entrecoupées d'improvisations et de pièces de Bartok…
Sarah Brault (voix) / Marion Josserand (violon) / Valentin Lafon (guitare) / Cédric Laval (guitare) / Mathilde Lavignac (clavier) / Julien Massol (sax) / Florian Muller (basse) / Sylvain Rey (clavier, mélodica) / Simon Riou (sax) / Ludovic Schmidt (trompette) / Arnaud Sontag (batterie)
Née d’un souffle d’improvisation libre, bercée dans le jazz et la noise, la baraque à free rassemble douze jeunes improvisateurs toulousains encore peu repérés sur la scène toulousaine et nous offre une belle et rafraîchissante avalanche musicale. Leur musique est une succession d’événements passant de rencontres subtiles à des joutes orchestrales qui explorent des modes de direction dignes des plus grands orchestres d'improvisation. Ça souffle, ça gratte, ça crie, ça vit, tout simplement.
Geoffrey Saint-Léger / Théo Teboul / Matthieu Clément / Gabriel Perié / Matthieu Daubos (percussion)
Fruit de la rencontre entre cinq percussionnistes issus du Conservatoire de Toulouse et de l'Institut Supérieur Des Arts de Toulouse (isdaT) cette collaboration débute en septembre 2014 à Toulouse dans le but de faire découvrir l'univers de la percussion et son répertoire à un large public.
Les profils des membres du groupe étant éclectiques, les influences s'en retrouvent multiples, allant du baroque au contemporain en passant par le jazz et les musiques actuelles. Oh My GonG s’oriente également vers la création, grâce à diverses collaborations avec de jeunes compositeurs tels que Adrien Tribucky et Maylis Raynal.
Pour La Poutre #4 Oh My GonG se tournera vers un répertoire spécifique aux percussions, dans l'exploration de divers univers sonores et techniques de jeu, plutôt autour des peaux et des accessoires.
Version "poutresque" et participative de "In C" by Terry Ryley…
Animée par les musiciens de Oh My Gong cette version de In C est ouverte aux musiciens du festival et du public désirant y participer dans la limite des places disponibles et des possibilités instrumentale. Plus d'informations sur l'inscription à venir.
Guillaume Gendre (contrebasse) / Paco Serrano (saxophones) / Guillaume Pique (trombone) / Loris Pertoldi (batterie)
Alfie Ryner nous raconte des histoires denses, obscures et cinématiques. C’est du jazz « trash » : une musique turbulente et affranchie, mêlant impunément contrebasse et synthés, cuivres acoustiques et machines électroniques, sons naturels et sons détournés qui explosent, qui chuchotent, qui rugissent.
Jean F. (guitare, voix) / Rémi F. (basse, voix) / Canek F. (batterie)
Une messe assourdissante où les deux guitare et la batterie, formation alignée, taillent des riffs répétitif à répétition.
Les déhanchés frénétiques et les glapissement incessant sont résolument garage, mais à l'instar des sacro-saints Oh Sees, la psychedelic music des 70's (kraut et space rock en tête de file) n'est jamais loin.
Rémy Gouffault (batterie) / Louis Nicolas Gubert (basse) / Maya Cros (claviers)
Exercice de style qui navigue dans les courants tumultueux des musiques électroniques. Né d'une envie d'explorer des univers sonores nouveaux et à priori inaccessibles à de simples instrumentistes, le trio toulousain s'approprie les codes de la EDM et plus particulièrement de la Drum&Bass pour alimenter leur esthétique mouvante. Leur musique, nourrie de celle des figures de proue du genre tels que Photek, Aphex Twin et Squarepusher pour ne citer qu'eux, glisse entre ambiances bouillonantes et voyages contemplatifs.
Fred Leblond (guitare) / Marc Jolibois (électronique)
De la musique improvisée, toujours,
fortement climatique, très électrique, en perpétuel mouvement.
Un univers assez sombre,
où calme et sérénité rivalisent avec bruit et violence,
en un grand écart permanent.
De l’ambiant "noisy" et expérimental,
pour amateur de cauchemards colorés.
Les artistes de la Baraque à Free et ceux de la partie dansée de La Rallonge se rencontrerons pour une série de performances impromptues tout partout là ou s'est possible voire impossible dans le lieu et ses environs.
Avec les danseuses : Nathalie Ancé, Myriam Chave, Virginie Fraisse, Perrine Roussel et Alice Moulis
Samuel Mastorakis (vibraphone, percusion, laptop)
Né en mai 2013 à l’occasion du festival « Les Rencontres Koa Jazz », le projet solo du vibraphoniste Samuel Mastorakis « Mooncat », (clin d’oeil au grand compositeur, poète Louis Thomas Hardin dit « Moondog ») mûri avec l’EP « A Tout Moment » (musique répétitive,minimaliste, pop, improvisée) sorti en octobre 2016.
La nouvelle création Landscapes n’est que le prolongement actuel du projet influencé par de grands compositeurs de musique minimaliste et électro-acoustique (Reich, Cage, Stockhausen) et d’électronique (Tom Yorke, James Blake, AlasNoAxis). Un set live placé au coeur de l’espace : vibraphone, percussions, laptop, prônant une approche sensible et organique de la musique où le vibraphone y est traité électro-acoustiquement, Mooncat développe un groove acidulé, douces mélopées, alliés à une énergie de l’instinct et de l’instant.
Le musicien explore le timbre de son instrument à travers des compositions originales mêlant musique improvisée, minimaliste, et divers effets électroniques qui transportent l’auditeur de paysages sonores en tableaux poétiques, donnant l’illusion qu’il (l’instrumentiste) est plusieurs.
Entre musique contemporaine, électro, pop et jazz, cette nouvelle création nous amène dans un monde de sons proches de l'univers de la science fiction, des jeux vidéos, qui a toujours attiré le vibraphoniste, en virevoltant entre la soul américaine et la pop anglo-saxonne.
Romarc Bories (saxophone soprano, dispositif électronique) / Marc Démereau (saxophone soprano, scie musicale, dispositif électronique) / Jean Lacarrière (clarinette, dispositif électronique)
Trois instruments à vent, plutôt aigus (deux saxs soprano et une clarinette) et une scie musicale, explorent les domaines qui vont du souffle au déluge, et de l'acoustique le plus palpable, à sa transformation électronique la plus jouissive.
>Site
Louis Lubat (batterie) / Jaime Chao (voix numériquées)
Allant vers, en chemin, à gauche de la chaussée, la route défile, sur les sentiers, à travers les ronces, les chaos du bitume, les arbres tombés, les impraticables…
Ce n’est que de la pratique, mais ça ne l’est pas
Voix et Tambours
Sonnent
Mots et frappes
Tonnent
Sonde l’onde qui gonfle avec les mains les lèvres qui grondent au delà de l’audible, un jeu de sons révèle aux sens connus inconnus des nouvelles trombes vibrantes.
>Site
Samuel Mastorakis (vibraphone) / Julien Grégoire (batterie) / Rémi Ploton (claviers, électronique)
Zylia propose un répertoire de compositions spécialement dédiées à placer le langage improvisé au premier plan. Le trio imagine des tableaux sonores destinés à créer l’émotion. Toujours en mouvement dans cette aire de jeu, l’énergie circule entre ces trois musiciens qui composent en temps réel.
En associant le travail électro-acoustique du groove sous toutes ses formes et textures (synthés/effets) à des modes de jeux rythmiques et formels ambitieux, Zylia invite à le public à découvrir un paysage sonore original, teinté de trip-hop et d’électro acidulée.
Henri Clavier (chant) / Gilles Vignes (boita, jardin électrique)
Boîte à rythmes, crasses électriques, voix. Et tout droit. Merry Crisis, duo chant-machine échappé de l'asile bruitiste Astreinte, convoque blues, indus et minimalisme. L'enfant caché de Suicide et Wolf Eyes. Impeccable pour danser dans le noir
Bastien Andrieu (machines, claviers) / Juan Favarel (guitare, synthés) / Timothee Alcorn (batterie)
Musique à la fois futuriste et traditionnelle, en constante évolution, où se rencontrent les rythmes sud-américains et les infrabasses les plus profondes des dancefloors européens. Les 3 musiciens développent un son puissant et dansant, savant mélange de cumbia, moombahton, trap et merengue. Une recette infaillible et redoutable en live, pour faire bouger les corps comme s’il s’agissait d’un rituel vaudou urbain dans une free-party pré-colombienne.
5 euros / jour (+ adhésion, à régler sur place, à l'asso HDFS : 2€)
ATTENTION ! pas de CB sur place, prévoyez du liquide, le plus proche distributeur est à des Km…
Bar ‐ Grignotages ‐ Restauration (8€ le repas fait maison avec que des bons produits par des cuistots d'exception).
Camping "roots" Gratuit ou diverses possibilités de gîtes payants dans les environs.
Attention Parking de petite capacité préférez et prévoyez du covoiturage svp !
Adresse :
Lieu dit Les Taillades ‐ 31190 Mauvaisin
GPS : 43°20'53.6"N / 1°31'10.3"E